AZEROLE, subst. fém.

AZEROLE, subst. fém.
BOT., GASTRON. Fruit de l'azerolier*, consommé au naturel ou sous forme de confitures, liqueurs, etc.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. et ds les dict. de gastronomie.
PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [azʀ ɔl]. Pt Lar. 1968 transcrit : azerɔl. 2. Forme graph. − Fér. Crit. t. 1 1787 signale : ,,Quelques-uns disent argerole, c'est un barbarisme``. Besch. 1845 et Lar. 19edistinguent la vedette azarole (bot.) d'une part et la vedette azerole (fruit) d'autre part. Nouv. Lar. ill., s.v. azarole ou azarolier, renvoie à azerole et açerolier.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1553 bot. asarole « fruit de l'azerolier » (P. Belon, Observations de plusieurs singularitez et choses memorables, trouvees en Grece, Asie, Iudee, Egypte, Arabie et autres pays estranges, III, 51 ds H. Vaganay, R. Philol. fr., t. 43, p. 179 : Les arbres qui portent les Asaroles sont communs ès iardins de Constantinople); 1562 azarole (Du Pinet, Dioscor. ds Delb., Rec. d'apr. DG); 1651 azerolle (N. de Bonnefons, Le Jardinier françois, p. 246 d'apr. R. Arveiller ds Mél. Dauzat, p. 23); 1694 azerole (Ac.). Empr. à l'anc. aragonais azarolla « id. », attesté dep. 1365 (Bol. Real Acad. Esp. t. 4, cuad. XVIII, 1917, doc. XXXIX, 12, p. 344, doc. de 1365 d'apr. B. Pottier ds Fr. mod., t. 16, p. 275), de l'ar. az-zarūr(a) « id. ». La forme azerol(l)e est prob. due à l'infl. de l'esp. acerola, attesté dep. le début du xviies. (Lope de Vega, Obr. non dram., XI, p. 189 d'apr. Al.). V. aussi FEW t. 19 s.v. zarūr(a).
BBG. − Ac. Gastr. 1962. − Arveiller (R.). Mots orientaux, notes lexicol. In : [Mél. Dauzat (A.)]. Paris, 1951, p. 23. − Dumas 1965 [1873]. − Lammens 1890, pp. 35-36. (s.v. azérole). − Lar. mén. 1926. − Lasnet 1970. − Mont. 1967. − Mots rares 1965. − Pottier (B.). Azerole, cuirasse, retable, roquet « manteau ». Fr. mod. 1948, t. 16, p. 275.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·