AXOLOTL, subst. masc.

AXOLOTL, subst. masc.
ZOOL. Larve d'un batracien du Mexique, de couleur grise tachetée de noir, à trois branchies et ayant la propriété de se reproduire à l'état larvaire :
1. Votre jardin d'hiver dans le salon était une trouvaille, avec le jet d'eau, les poissons − les axolotl aux oreilles si rouges − les allées sablées et les fougères et les graminées. Larbaud, A. O. Barnabooth,1913, p. 283.
2. Les tissus des vertébrés poïkilothermes ont été parmi les premiers cultivés. On sait, en effet, que les recherches d'Harrisson ont été faites sur le système nerveux des batraciens. Divers tissus de grenouilles, d'axolotls ont été très souvent mis en culture. J. Verne, La Vie cellulaire hors de l'organisme,1937, p. 48.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
PRONONC. : [aksɔlɔtl̥].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1640 zool. « batracien américain » (de Laet, [Trad], l'Hist. du Nouveau Monde, p. 147 ds Arv., p. 70 : Ce lac [de Mexico] [comme dit François Ximenes] nourrit une sorte de poisson sans escaille couuert de cuir, ayans quatre piés à la façon des lezards ... les Sauuages les nomment Axolotl, et les Espagnols Iuguete de Agua). Mot aztèque; cf. le texte de Fr. Ximenes, Source de de Laet, 1615 (Cuatro Libros, 274-275, éd. 1888 ds Fried. 1960 s.v. axolote : De la « axolotl » ó juguete de agua); l'aztèque a été empr. par l'esp. ajolote (1880, Orozco y Berra, Hist. Antigua, L. 14, 320, ibid.).
BBG. − Arv. 1963, pp. 70-71. − Bouillet 1859. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Privat-Foc. 1870.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·