ASCALAPHE, subst. masc.
ENTOMOL. Genre d'insectes névroptères aux antennes longues se terminant en bouton, aux ailes souvent tachetées de brun et de jaune, dont une espèce, l'Ascalaphe longicorne, remonte jusqu'aux environs de Paris (
cf. Zool., t. 2, 1963, p. 739 [encyclop. de la Pléiade]) :
Les autres névroptères sont moins caractérisés. Ils ont en général :
Des mandibules plus ou moins fortes. Des mâchoires portant des palpes articulés, au nombre de deux pour chacune dans les fourmilions et les ascalaphes; solitaires dans les autres.
Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 3,1805, p. 313.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
Orth. − Nouv. Lar. ill. emploie comme vedette
ascalaphe ou
ascalaphus.ÉTYMOL. ET HIST. − 1805, supra.
Empr. du gr. α
̓
σ
κ
α
́
λ
α
φ
ο
ς « sorte de hibou » (Aristote, Histoire des animaux, 2, 17, 34 ds Bailly).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3.
BBG. − Mont. 1967. − Privat-Foc. 1870.