II.− Partie postérieure des animaux de selle, par opposition à l'avant-main; proprement, la partie de l'animal située à l'arrière de la main du cavalier : 1. Un petit cheval andalou à la tête forte, au profil de mouton, aux mêmes piaffements précieux que la jaca que je monte ici, qui jamais ne trotte mais galopaille, avec de folles actions de l'avant-main, tandis que l'arrière-main reste placide...
Montherlant, La Petite Infante de Castille,1929, p. 653.
2. − C'est une carne de remonte, avait-il dit [le marquis à Angèle], un méchant bourrin osseux, vachard et dont l'arrière-main est celle d'un lièvre. C'est ça votre crack?
Vialar, La Chasse aux hommes,La Bête de chasse, 1952, p. 14.
3. Michelotti connaissait la région... − Derrière cette crête, il y a Sainte-Claire : trois pelés et un tondu, mais ils ont de beaux petits mulets. Des bêtes courtes; des turcs. La seule chose : ils ont l'arrière-main mal disposée; habitués à la terre lourde.
Giono, Bonheur fou,1957, p. 355.
Rem. Attesté au masc. ds Ac. 1835, Besch. 1845, Lar. 19e, Littré (,,le mot est ici masculin parce que arrière-main est pour train derrière la main du cavalier``), Ac. 1878, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., DG, Pt Lar. 1906 et Lar. encyclop. En revanche, Ac. 1932 et Rob. le font du fém. À en juger par la docum. d'ex., les aut. l'emploient régulièrement au fém. (cf. ex. 2, 3 et Vialar, La Mort est un Commencement, La Carambouille, 1949, p. 254; Id., L'Éperon d'argent, 1952, p. 114).