−
P. anal. 1. Dessin naturel ou non en forme d'arbre : 1. Une pâle lueur passait à travers les vitres que la gelée recouvrait d'arborescences capricieuses.
Moselly, Terres lorraines,1907, p. 52.
♦ DOCUM. (AUTOMATIQUE), LING. et LOG. MOD. ,,Toute manière imaginable d'arranger les termes en systèmes peut servir de base à une hiérarchie, une arborescence formant une collection de mots codés positionnels.`` (J.-L. Jolley, Le Traitement des inform., texte fr. de Ch. Plessis, 1968, p. 83).
2. Objet dont l'apparence ressemble à une plante ou à un arbre : 2. Le jour extérieur frappait contre les feuilles de lattier noir. Des arborescences, des monticules, des tourbillons, de vagues animaux se dessinaient dans leur épaisseur diaphane ...
Flaubert, Salammbô,t. 1, 1863, p. 118.
Rem. Également empl. avec les sens de « végétation » (cf. Alain-Fournier, Correspondance [avec Rivière], 1907) et d'« arbre » (cf. Hugo, Dieu, 1885, p. 131; Claudel, Poèmes et paroles durant la guerre de trente ans, La Croix de Lorraine, 1945).
3. ZOOL. Organe ou partie d'organe présentant des ramifications. Arborescence respiratoire, arborescence terminale : 3. Une ou plusieurs fibres nerveuses se rendent à chaque ampoule et se résolvent en arborescences terminales entre leurs cellules qui sont de deux sortes.
E. Perrier, Traité de zool.,t. 3, 1893, p. 2505.