ANGÉLUSER, ANGÉLISER, verbe trans.

ANGÉLUSER, ANGÉLISER2, verbe trans.
Néol. d'aut., rare. Pénétrer de l'apaisement (de l'heure) de l'angélus :
1. Le long d'un ciel crépusculâtre, Une cloche angéluse en paix L'air exilescent et marâtre Qui ne pardonnera jamais. Laforgue, Les Complaintes,Compl. des débats mélancoliques, 1885, p. 188.
Rem. Le mot apparaît pour la 1refois dans cet exemple.
2. C'est la douceur du soir dans l'air lent qu'angélise L'adieu lointain déjà des cloches de Thulé, Et l'île du bonheur qui n'aura pas été, Défaille comme un songe emporté par la brise. Louÿs, Le Centaure,p. 39 (Rheims 1969).
Rem. Rheims 1969, qui cite également l'ex. de Laforgue, met, sans doute par erreur, un point après paix et donne ainsi à angéluser le sens de « sonner l'angélus ».
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Plowert 1968 [1888] (s.v. angeluser). − Rheims 1969.

D'autres mots du dictionnaire :

présage | kimono

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·