AFFRONTERIE, subst. fém.

AFFRONTERIE, subst. fém.
Vx, inus. ,,Action d'affronter, de tromper impudemment.`` (DG).
Emploi arg. ,,Affronterie : roustisserie.`` (Dict. d'argot ou la langue des voleurs dévoilée, 1847).
Rem. Le terme figure ds Ac. 1798, Lar. 19e, Pt Littré, Nouv. Lar. ill., DG, Quillet 1934 et comme ,,vieux``, ,,inusité`` ou ,,peu usité`` ds Boiste 1834, Land. 1834, Ac. 1835, Besch. 1845, Ac. 1878, Lar. 20e.
Prononc. − Dernière transcription ds Passy 1914 : afʀ ɔ ̃ ˑtʀi.
Étymol. ET HIST. − 1. Apr. 1535 « tromperie » (Nicolas de Troyes, Grand Parangon, Nouv., 2 ds Hug. : Une chose digne de memoire, et d'estre racomptee entre les plus grans affronteries du monde, est d'une finesse et abileté, avec larrecin bon et fin, qui advint n'a pas longtemps au pays de Touraine); 2. 1574 « bravade, affronterie » (Jodelle, Œuv. mesl., fol. 69 vods Gdf. Compl. : Si tost que l'on fait teste a leur affronterie), seulement au xvies. Dér. de affronter* étymol. II 2 et 3; suff. -erie*.
BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8.

D'autres mots du dictionnaire :

occupant, -ante | liburne

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·