−
Au sens relig. : 1. ... les positivistes estiment que l'homme est un animal adorateur. Auguste Comte fut très attentif à pourvoir aux besoins de cet animal adorant.
A. France, Le Mannequin d'osier,1897, p. 218.
2. Toujours pour la même raison, et parfois au mépris de la grammaire, il multipliera et déclinera les participes. Il parlera de la « naissance adorante » de Jésus.
H. Bremond, Hist. littéraire du sentiment religieux en France,t. 3, 1921, p. 68.
−
Au sens profane : 3. Mon pauvre Toby-noir, que faire de toi? Voilà que nous allons partir pour Bayreuth!... Va je t'emmènerai... j'ai besoin de ta présence adorante et muette...
Colette, Claudine s'en va,1903, p. 155.
4. Elle sent monter vers elle, comme hier et comme toujours, ce murmure de tendre ferveur, de désir balbutiant, de prière silencieuse, ce murmure, ce souffle adorant sans lequel on ne saurait vivre quand on s'appelle Suzanne.
G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Suzanne et les jeunes hommes, 1941, p. 194.