ABOTER, ABOTTER, verbe

ABOTER, ABOTTER, verbe
A.− Emploi trans. Faire aboutir, en venir à bout :
1. Y a tant d'ouvrage que j'peux pas l'abotter. (Nohant St Chartier). Voc. berrichon. L. Vincent, La Langue et le style rustique de George Sand dans ses« Romans champêtres », 1916, p. 136.
B.− Emploi intrans. Y abotter.En arriver (à un point déterminé) :
2. Abotter, aboutir, arriver à. Rarement employé au neutre. Jaubert. Godefroy. Littré (Berry) : « Si j'y aboutais, je ne serais plus un rien du tout. » (G. Sand, Maîtres sonneurs, p. 112). L. Vincent, La Langue et le style rustique de George Sand dans ses« Romans champêtres », 1916, p. 136.
Prononc. − Dér. et composés : abot, abot(t)é, aboteau.
Étymol. ET HIST. − Aboter « réussir, aboutir à », forme dial. de aboutir*; à distinguer du norm. aboter « mettre un abot (à un cheval) » (abot*).

D'autres mots du dictionnaire :

chloral | charrieur, euse

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·