TILLAC, subst. masc.

TILLAC, subst. masc.
MARINE
A. − Vieilli. Pont supérieur d'un navire. Laugier, lieutenant de vaisseau (...), ordonne à son équipage de se mettre à fond de cale. Lui seul il monte sur le tillac, au milieu d'une grande mitraille (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 704).Avec la jumelle et d'où nous sommes, c'est comme si nous marchions sur le tillac, parmi les officiers en uniforme et les marins en veste blanche (Bourget, Ét. angl., 1888, p. 29).
B. − Rare. Plancher d'une jetée. Les jetées hautes sont des charpentes (...) supportant un plancher, nommé tillac, qui sert à la circulation et au halage (Quinette de Rochemont, Trav. mar., t. 1, 1900, p. 215).
Prononc. et Orth.: [tijak]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1369 « pont supérieur d'un navire » (ap. A. Merlin-Chazelas, Doc. relatifs au clos des galées de Rouen, t. 1, no736, p. 208); 2. 1895 « plancher d'une embarcation » (Guérin Suppl.). Empr. à l'a. nord. þilja « planche », avec un suff. inexpliqué. Voir FEW t. 17, p. 394b. Fréq. abs. littér.: 30. Bbg. Vidos (B. E.). Profilo storico-linguistico dell'influsso del lessico nautico italiano su quelle francese. Arch. rom. 1932, t. 16, p. 260.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·