2. P. ext. Jeune fille, adolescente (par oppos. à femme). De tout temps on s'est damné, on a aimé la fillette, comme dit notre immortel chansonnier (Flaub., Corresp.,1850, p. 205).Vous autres arabes, vous épousez des fillettes (...). Mais une femme, vous ne savez pas ce que c'est! (Lenormand, Simoun,1921, p. 108).− Proverbe (vieilli). Bonjour lunettes, adieu fillettes. ,,Lorsqu'on commence à vieillir, il faut renoncer à faire le galant`` (Ac. 1835, 1878).
− Péj. Personne adulte qui a un comportement de petite fille. C'est une vraie fillette. Ses quarante ans, ses airs ridicules de fillette (Zola, M. Férat,1868, p. 117).T'es qu'un pauvre môme, pas solide, des nerfs de fillette (Aymé, Cléramb.,1950, p. 170).
− En appos. et p. antiphrase, pop. [À propos de la pointure des chaussures] Cf. Rama 1973.Je piétinai de mes 75 kilos, sur les « panards » (47 fillette) d'un policeman (Esnault, Notes compl. Poilu,1956).