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ÉPOUSTOUFLANT, ANTE, part. prés. et adj.

ÉPOUSTOUFLANT, ANTE, part. prés. et adj.
I.− Part. prés. de époustoufler*.
II.− Adj., fam. Qui époustoufle, qui étonne à en faire perdre haleine. Aventure, habillement, redingote époustouflant(e). Synon. stupéfiant.Il avait reçu une lettre époustouflante de Lambert (Romains, Hommes bonne vol.,1938, p. 179).Époustouflant temple d'Abou-Simbel (Gide, Journal,1946, p. 293):
Un drame shakespearien, en cinq actes et trente-sept tableaux, quelque chose d'époustouflant! Duhamel, Terre promise,1934, p. 55.
Prononc. : [epustuflɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Duch. Beauté 1960, p. 141.

ÉPOUSTOUFLER, verbe trans.

ÉPOUSTOUFLER, verbe trans.
Fam. Jeter quelqu'un dans un grand étonnement à en faire perdre haleine. Son numéro m'a époustouflé. (Quasi-)synon. ébahir, stupéfier.Utrillo les époustouflait [des peintres] par ses sorties (Carco, De Montmartre au Quartier latin,1927, p. 93).
Au part. passé. De cet hymen si tôt bâclé Je suis encor époustouflé! (Meilhac, Halévy, Gde duch. Gérolstein,1867, IV, 1, p. 293).Je reçus un mot époustouflé de Calmette (L. Daudet, Entre-deux-guerres,1915, p. 198).
Emploi pronom., rare. S'étonner extrêmement, au plus haut point. Ne vous époustouflez pas! Vous en verrez bien d'autres ici (Richepin, Flamboche,1895, p. 46).
Prononc. : [epustufle], (j')époustoufle [epustufl̥]. Étymol. et Hist. 1. 1867 trans. (Meilhac, Halévy, loc. cit.).; 2. 1915 adj. époustouflant (Benjamin, Gaspard, p. 148). Mot d'orig. incertaine, attesté surtout sous des formes du type époustifler dans les dial. de l'Ouest (cf. FEW t. 9, p. 556b); peut-être dér. de l'a. fr. soi espousser « perdre haleine » (xiies. ds T.-L.), v. aussi poussif. La finale -tifler a prob. été remplacée par -toufler sous l'influence de mots comme emmitoufler*. Fréq. abs. littér. : 2.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·