B.− DROIT 1. Emprise de terrain. Action de prendre par expropriation, spécialement des terrains indispensables à l'exécution de travaux d'intérêt public. Aucun projet de vue nécessitant une emprise quelconque sur l'hôtel de l'ambassade russe n'a jamais été adopté par l'administration municipale de Paris (Monit. univ.,6 juin 1868,p. 782, 2ecol. ds Littré).
2. P. méton. Surface de terrain acquise par l'administration pour la construction d'un ouvrage (p. ex. une route ou une voie ferrée). La marmaille, passant par les brèches de l'emprise, se poursuivait le long du caniveau d'assèchement de la voie (Hamp, Vin de champagne,1909, p. 91).Le chemin de fer de l'ouest (...) étalait ses membres, déclarait ses emprises, tirait des fusées de rails (Duhamel, Notaire Havre,1933, p. 54).