♦
[En parlant de peint.] Tomber dans le chromo (Lhote, Peint. d'abord,1942, p. 165):Une chromo-réclame, sur le mur, vantait, sous les traits d'une jeune Parisienne levant effrontément son verre, les vertus apéritives d'un nouveau vermout.
G. Leroux, Le Mystère de la chambre jaune,1907, p. 48.
−
P. métaph. ♦ [P. réf. à la couleur] Une armée, ce chromo humain. Des officiers qui se croient quelque importance parce qu'ils sont coloriés comme des pommes d'api (Renard, Journal,1898, p. 473).Cela existe et il [Coppée] l'a très bien rendu. Au point que certains de ses vers sont de vrais chromos (Léautaud, Journal littér.,2, 1907-09, p. 194).
♦
[P. réf. au sens péj.] Il [Ambroise Thomas] a voulu, sincèrement (...) faire du grand art : il n'a donné que d'inconsistants chromos (A. Boschot, La Musique et la vie,1931, p. 85).Rem. Le mot, abrév. d'un subst. fém., est le plus souvent employé au masculin.