AZYGOS, adj. et subst. fém.
ANAT. ,,Nom donné en anatomie à diverses parties considérées comme impaires, ou disposées non symétriquement par rapport à la ligne médiane`` (Dechambre, Duval, Lereboullet, Dict. usuel des sc. méd., Paris, Masson, 1885). −
Azygos de la luette. ,,Petit faisceau allongé, [...] allant de l'épine nasale postérieure à la face profonde de la muqueuse du sommet de la luette`` (R. Grégoire, D. Oberlin, Précis d'anat., Paris, Baillière, t. 2, 1968, p. 67) : 1. Le muscle azygos ou palato-staphylin, fixé à l'épine postérieure des narines, d'où il s'étend dans l'épaisseur de la luette jusqu'à son extrémité. Les deux faisceaux qui le composent ont été considérés comme deux muscles par plusieurs anatomistes.
Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 3, 1805, p. 283.
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Veines azygos. Les deux principales veines extra-rachidiennes antérieures, situées l'une à droite, l'autre à gauche de la colonne vertébrale, mais présentant des deux côtés un développement très différent. Grande veine azygos; petite veine azygos ou demi-azygos : 2. Les veines qui s'y jettent, soit médiatement, soit immédiatement, sont, I l'azygos, qui prend naissance dans le bas-ventre, de la veine-cave inférieure, de l'émulgente droite ou des lombaires, passe dans la poitrine avec l'aorte et le canal thorachique, reçoit successivement les intercostales du côté droit, la bronchiale droite, quelquefois l'intercostale supérieure, et la demi-azygos, dont l'origine est la même, qui rassemble une partie des mêmes veines du côté gauche, et s'y réunit plus tôt ou plus tard. Formé de toutes ces racines, le tronc de l'azygos se joint à la veine-cave supérieure, immédiatement avant son entrée dans le péricarde.
Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 4, 1805, p. 261.
PRONONC. : [azigɔs] ou [-gos]. Pt Rob. transcrit la finale avec [o] fermé; Pt Lar. 1968 avec [ɔ] ouvert. Besch. 1845 transcrit : a-zi-go.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1541 subst. (Loys Vassée, Tables anatomiques du corps humain d'apr. Chauvelot ds Presse méd., 57, 18 juin 1949, p. 579); 1545-90 veine azygos « veine située du côté droit, établissant une communication entre la veine cave supérieure et l'inférieure » (Paré, II, 15 ds Littré : Ceste veine azygos ayant nourri toutes les costes, son reste descend sous le diaphragme); subst. des deux genres ds Ac. Compl. 1842, subst. fém. dep. Littré.
Empr. au gr. α
́
ζ
υ
γ
ο
ς « non soumis à un joug, non apparié », d'où en partic. « qui n'est pas pair » à cause de la particularité de cette veine qui ne se trouve que du côté droit.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 11.
BBG. − Bouillet 1859. − Darm. 1877, p. 234. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870.