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ROUCHI1, subst. masc.

ROUCHI1, subst. masc.
LING. Patois du Hainaut français (Valenciennes et sa région). Une sorte de folklore citadin, surtout développé dans les dialectes populaires, rouchi et wallon, a inspiré des poètes (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 83).
Prononc.: [ʀuʃi]. Étymol. et Hist. 1812 (Hécart). Orig. inconnue.

ROUCHI2, -IE, subst.

ROUCHI2, -IE, subst.
Arg., pop., vx
A. − Subst. masc. Homme de mauvaise vie, voyou. N'est-ce pas (...) que j'ai tout fait pour lui [mon amant]? ce vilain rouchi (mal tourné) échignez-vous donc le tempérament! (Vidocq, Mém., t. 3, 1828-29, p. 185).
B. − Subst. fém. Femme de mauvaise vie, prostituée. Que Nana fît la noce, si elle voulait; mais, quand elle venait chez sa mère, qu'elle s'habillât au moins comme une ouvrière doit être habillée. (...); les Boches avaient défendu à Pauline de fréquenter cette rouchie, avec ses oripeaux (Zola, Assommoir, 1877, p. 744).
Prononc.: [ʀuʃi]. Étymol. et Hist. 1828-29 subst. masc. (Vidocq, loc. cit.); 1844 subst. fém. (Catéchisme poissard ds Larch. 1872, p. 216). Orig. inc. (FEW t. 21, p. 503b).

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