1. ÉN., INDUSTR. Opération consistant à soumettre un fluide, une matière énergétique, un produit à un traitement supplémentaire en vue de compléter sa transformation, son épuration et plus généralement de permettre sa réutilisation; p. méton. résultat de cette opération. Recyclage de l'air conditionné, de l'eau, du gaz d'un circuit, des eaux usées, des eaux industrielles, du plutonium. Le groupe canadien Minimum Cost a imaginé un dispositif intelligent pour le recyclage: une partie de l'eau de pluie sert directement à la lessive et à la toilette, et est récupérée, après usage, pour alimenter la chasse d'eau des WC. Une autre partie est purifiée par un distillateur solaire et utilisée pour la boisson (Le Sauvage, 1eroct. 1976, p. 58, col. 3).♦ En partic. [En parlant d'un matériau de récupération] ,,Ensemble des techniques ayant pour objet de récupérer les déchets urbains, industriels et agricoles, et de les restituer aux industriels capables de les réutiliser`` (Friedel 1980). Recyclage des déchets, du marc de raisin, des ordures ménagères, du papier, du verre. Racheter, en 1976, aux municipalités, 350 000 tonnes de déchets de verre, soit près de 15 pour cent du total pour les refondre. « Ce recyclage (...) permettra d'économiser 15 000 tonnes de fuel » (Le Point, 8 mars 1976, p. 101, col. 2).
− ÉCON. MONÉTAIRE. Réinjection, sous des formes diverses (placements, investissements, etc.) de recettes dans des circuits financiers et monétaires (d'apr. Ayache 1980). Recyclage de capitaux. Que faire de ces énormes masses de capitaux? Et comment empêcher qu'ils n'aggravent les désordres monétaires? C'est l'obsession des banquiers du monde entier, qui ont inventé un mot pour les désigner: le recyclage des pétrodollars. De quoi s'agit-il? Tout simplement d'utiliser l'argent arabe où l'on en a le plus besoin (Le Point, 29 mai 1978, p. 108, col. 2).