CHRONIQUAILLE, subst. fém.

CHRONIQUAILLE, subst. fém.
Rare, péj. Ensemble d'articles de journaux sans grande valeur littéraire. Quelques facéties agréables (...) avaient même agrémenté la chroniquaille de divers journaux (Bloy, La Femme pauvre,1897, p. 219).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Chroniquailler, verbe intrans., rare, péj. Écrire des articles médiocres pour des journaux. Il chroniquaille dans une feuille de boulevard (Bloy, Le Désespéré, 1886, p. 271). b) Chronicailleur ou chroniquailleur, subst. masc., rare, péj. Personne qui rédige des articles sans valeur. Écrivaillon, répétiteur, chroniquailleur (A. Arnoux, Le Chiffre, 1926, p. 12).
Étymol. et Hist. Ca 1550 croniquaille (Farce de George Leveau ds Ancien théâtre fr., t. 1, p. 390); 1897 la chroniquaille de divers journaux (Bloy, loc. cit.). Dér. de chronique*; suff. péj. -aille*. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Teppe (J.). Écrivailleurs, philosophâtres, poétaillons. Vie Lang. 1971, p. 162 (s.v. chroniquailler).

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·