ATTICURGE, adj.
ARCHIT. [En parlant de certains morceaux d'archit. (support carré, piédestal, pilier, colonne, pilastre, etc.) de style athénien] Qui est travaillé à la manière attique. ♦ Porte atticurge ou, p. ell., atticurge. Porte dont l'ouverture se rétrécit de la base au sommet, le seuil étant plus large que le linteau et les montants convergents au lieu d'être parallèles (cf. Lar. 19eet Chabat 1881).
♦ Base atticurge ou, p. ell., atticurge. Base de colonne constituée de deux tores que sépare une scotie prise entre deux filets (Lar. 19eet Chabat 1881).
♦ Colonne atticurge. Colonne carrée.
PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Seule transcr. ds Gattel 1841 : a-ti-kur-je. 2. Forme graph. − Lar. encyclop. écrit atticurge (cf. aussi Gattel 1841, Guérin 1892, et Nouv. Lar. ill. [qui ajoute néanmoins : ,,on dit aussi atticurgue``]). Quillet 1965 enregistre atticurge (cf. Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1676 adj. et subst. fém. archit. « sorte de colonne » (Félibien, Principes de l'archit., p. 30 : Il y a des Colonnes quarrées que nous appelons Pilastres, et que l'on croit estre ce que les anciens Auteurs nommoient Colonnes Atticurges, elles sont propres à tous les Ordres et reçoivent les mesmes ornemens).
Empr. au lat. atticurges « id. » (Vitruve, 3, 5, 2 ds TLL s.v., 1139, 28), lui-même du gr. α
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ς « travaillé à la mode attique » (Ménandre, 1000 ds Liddell-Scott).
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Chabat t. 1 1875. − Jossier 1881. − Noël 1968.