ÉMISSAIRE2, subst. masc.
Domaine
sc.A.− GÉOGR. Canal ou cours d'eau qui permet l'évacuation du trop plein d'un lac ou d'un bassin. Le creusement de l'émissaire du lac Fucin (...), d'après Pline, dura onze ans et occupa 30 000 ouvriers (P. Lavedan, Urban.,1926, p. 183).
B.− P. anal., ANAT. (Veine) émissaire. ,,Petite veine qui traverse les os du crâne et qui anastomose les veines intra- et extracrâniennes`` (Lar. encyclop.). Il [le sinus longitudinal] reçoit (...) les veines méningées moyennes, diploïques et émissaires de Santorini (G. Gérard, Anat. hum.,1912, p. 452).
Prononc. et Orth. : [emisε:ʀ]. Ds Ac. 1788 et 1932. Étymol. et Hist. 1. 1611 subst. « canal qui sert à vider un bassin » (Cotgr.); 1845 adj. (Besch.); 2. 1814 subst. méd. (Nysten); 1870 adj. (Lar. 19e). Empr. au lat.emissarium (<emitto, émettre*), class. au sens 1, impérial au sens 2.
STAT. − Émissaire1 et 2. Fréq. abs. littér. : 185.
BBG. − Couture (B.). Terminol. du sanitaire et des techn. de l'eau. Banque Mots. 1973, no6, p. 180.